mardi 15 octobre 2013

La coévolution : se reproduire à tout prix

Pour assurer leur pollinisation, les orchidées utilisent de multiples stratégies pour attirer l'insecte pollinisateur. Le souimanga, oiseau malgache, pollinise des orchidées du genre Satyrium en venant se nourrir du nectar produit par la fleur.
Stanhopea graveolens émet une forte odeur attirant des moucherons dont la présence suscite l'appétit des araignées, elles-mêmes capturées par le colibri pollinisateur. Les fourmis attirées par un nectar secrété par l'orchidée lui apportent une protection contre les insectes et autres prédateurs.
Les racines entremêlées des Gongora et le pseudo bulbe creux de Myrmecophyla tibicinis servent de nid à des fourmis. Dans cette relation à bénéfice réciproque, l'orchidée propose le gîte et le couvert aux fourmis qui réalisent la protection et la pollinisation de leur plante-hôte.

La coévolution décrit les transformations qui se produisent au cours de l’évolution entre deux espèces à la suite de leurs influences réciproques. Le phénomène de coévolution est souvent observé dans les relations entre les parasites et leurs hôtes, il s'agit de coévolution compétitive, mais il existe aussi de nombreux cas de coévolution coopérative, par exemple dans les cas d'interactions durables évoluant éventuellement vers la symbiose entre deux espèces.

Les processus coévolutifs ont été modélisés par Leigh Van Valen sous le nom de "théorie de la Reine Rouge" pour insister sur le fait que les interactions entre organismes conduisent à des courses évolutives permanentes.

Stanhopea graveolens

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