jeudi 16 septembre 2010

Communauté d'Amboasarianala, Anjozorobe - Ecotourisme autochtone

Constatant que leur forêt sacrée cédait de plus en plus le pas à sa valeur économique, les villageois se sont tournés vers l’ONG Fanamby, spécialisée dans la défense de l’environnement. Un opérateur en écotourisme, Boogie Pilgrim, a été sollicité, puis une association de guides locaux et une autre, de femmes artisanes, se sont créées. En mai 2002, le site d’écotourisme Amboasarianala voyait le jour.

Le « camp » – ainsi la communauté désigne-t-elle ce site touristique co-géré par l’ONG Fanamby et l’opérateur Boogie Pilgrim, propriétaire du domaine – est aménagé dans un paysage pittoresque de tanety (collines), d’étangs et de forêts. Une boutique d’artisanat accueille d’emblée le visiteur : nattes, sacs à main en raphia et produits du terroir, miel, écrevisses, fruits. Les cultures de manioc, de maïs et de légumes composent un horizon très varié et la faune forestière, en particulier les lémuriens et les oiseaux à plumage, est d’une grande richesse.

La forêt de Daraina dans le Nord-Est de l’île (District de Vohémar) ; celle d’Anjozorobe dans le centre, à une heure au nord d’Antananarivo, la capitale, et celle de Kirindy au cœur du Menabe dans le Moyen-Ouest (au nord de Morondava) constituent un milieu écologique unique, en raison de son importante biodiversité et son fort taux d’endémisme régional : le lémurien à couronne dorée ne se trouve qu’à Daraina. Le rat sauteur géant, la tortue plate, la mangouste et le plus petit lémurien du monde, peuplent le Menabe Central tandis qu’onze espèces différentes de lémuriens habitent la forêt d’Anjozorobe.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire